Question 53: quelles sont les différences essentielles entre théories classiques et keynésiennes?
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Question 53: quelles sont les différences essentielles entre théories classiques et keynésiennes?
QUESTION 53 : Quelles sont les différences essentielles entre les théories classiques et Keynésiennes ?
Plan
L’histoire met en évidence 3 principaux courants de pensées économiques : Le courant libéral, Marxiste et Keynésien.
Autour gravitent diverses théories économiques fournissant des explications aux problèmes économiques contemporains.
Les approches classiques(fin XVIII ème , début XIX ème) et Keynésiennes (début XX ème) s’opposent fondamentalement tant par leur époque que par leur idéologie.
Les libéraux raisonnent en terme d’équilibre micro économique et place l’individu au centre de leur étude.
À contrario, les Keynésiens s’intéressent aux entités globales, collectives et s’appuient sur une étude macro économique.
Riche de ce premier constat, nous pouvons nous interroger sur les autres points de divergences des théories classiques et Keynésiennes.
Afin de pouvoir répondre à nos interrogations, il est judicieux de mettre en avant les points essentiels qui opposent ces 2 courants de pensée.Dans une première partie, nous analyserons la théorie classique puis dans une deuxième, la théorie Keynésienne.
1/ Théorie classique
- État gendarme : Les classiques refusent toutes actions de l’Etat dans le domaine éco.
l’économie s’auto régule. « laisser faire, laisser passer » (Turgot) car il existe une « main invisible »
- la loi des débouchés de JB Say l’offre crée sa propre demande.
- Selon Smith, l’origine de la C+ trouve sa source dans la division du travail qui est un facteur important de la richesse des nations.
- L’épargne=les classiques considèrent que les tx d’intérêt sont le paramètre fondamentale de la décision d’investir.
- Le chômage involontaire n’existe pas c’est la modulation des salaires qui assure le réemploi des chômeurs. Les travailleurs accepteront de travailler même avec des salaires bas ce qui incitera donc les entreprises à embaucher.
2/ Théorie Keynésienne
- le marché ne se régule pas tout seul. L’État appelé « État Gendarme » doit intervenir par le biais de politiques économiques.
- Chômage = Keynes parle de chômage involontaire.Le niveau d’emploi découle du niveau de la production qui dépend de la demande effective.
- L’épargne : Pour Keynes, les ménages choisissent la part allouée à la C°, l’épargne étant alors ce qu’il reste du rev. Elle peut être monétaire(thésaurisation) ou financière = influence la qut de monnaie en circulation et joue donc sur les tx d’intérêt.
La monnaie= active.Elle occupe 3 fonctions : transaction/précaution/spéculation.
C’est donc un instrument de mesure, d’échange mais aussi une réserve de valeur.
Cette étude nous a donc permis de constater qu’il existait de nombreux points de divergences entre théories classiques et Keynésiennes.
Chacune d’entre elle présente ses limites ce qui a permis la naissance de nouveaux courants de pensée économique au fil des siècles.
Malgré tout, ces deux théories restent emblématiques et influenceront à jamais nos économies contemporaines.
Plan
L’histoire met en évidence 3 principaux courants de pensées économiques : Le courant libéral, Marxiste et Keynésien.
Autour gravitent diverses théories économiques fournissant des explications aux problèmes économiques contemporains.
Les approches classiques(fin XVIII ème , début XIX ème) et Keynésiennes (début XX ème) s’opposent fondamentalement tant par leur époque que par leur idéologie.
Les libéraux raisonnent en terme d’équilibre micro économique et place l’individu au centre de leur étude.
À contrario, les Keynésiens s’intéressent aux entités globales, collectives et s’appuient sur une étude macro économique.
Riche de ce premier constat, nous pouvons nous interroger sur les autres points de divergences des théories classiques et Keynésiennes.
Afin de pouvoir répondre à nos interrogations, il est judicieux de mettre en avant les points essentiels qui opposent ces 2 courants de pensée.Dans une première partie, nous analyserons la théorie classique puis dans une deuxième, la théorie Keynésienne.
1/ Théorie classique
- État gendarme : Les classiques refusent toutes actions de l’Etat dans le domaine éco.
l’économie s’auto régule. « laisser faire, laisser passer » (Turgot) car il existe une « main invisible »
- la loi des débouchés de JB Say l’offre crée sa propre demande.
- Selon Smith, l’origine de la C+ trouve sa source dans la division du travail qui est un facteur important de la richesse des nations.
- L’épargne=les classiques considèrent que les tx d’intérêt sont le paramètre fondamentale de la décision d’investir.
- Le chômage involontaire n’existe pas c’est la modulation des salaires qui assure le réemploi des chômeurs. Les travailleurs accepteront de travailler même avec des salaires bas ce qui incitera donc les entreprises à embaucher.
2/ Théorie Keynésienne
- le marché ne se régule pas tout seul. L’État appelé « État Gendarme » doit intervenir par le biais de politiques économiques.
- Chômage = Keynes parle de chômage involontaire.Le niveau d’emploi découle du niveau de la production qui dépend de la demande effective.
- L’épargne : Pour Keynes, les ménages choisissent la part allouée à la C°, l’épargne étant alors ce qu’il reste du rev. Elle peut être monétaire(thésaurisation) ou financière = influence la qut de monnaie en circulation et joue donc sur les tx d’intérêt.
La monnaie= active.Elle occupe 3 fonctions : transaction/précaution/spéculation.
C’est donc un instrument de mesure, d’échange mais aussi une réserve de valeur.
Cette étude nous a donc permis de constater qu’il existait de nombreux points de divergences entre théories classiques et Keynésiennes.
Chacune d’entre elle présente ses limites ce qui a permis la naissance de nouveaux courants de pensée économique au fil des siècles.
Malgré tout, ces deux théories restent emblématiques et influenceront à jamais nos économies contemporaines.
MAGALILEROY- Messages : 3
Date d'inscription : 16/01/2016
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