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Question 44 : Quels risques économiques et financiers, l’intensité capitalistique peut-elle courir à l’entreprise ?

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Question 44 : Quels risques économiques et financiers, l’intensité capitalistique peut-elle  courir à l’entreprise ? Empty Question 44 : Quels risques économiques et financiers, l’intensité capitalistique peut-elle courir à l’entreprise ?

Message par Frédérique Sam 2 Avr - 19:20

Q44 : Quels risques économiques et financiers, l’intensité capitalistique peut-elle

courir à l’entreprise ?

Introduction :

-Intensité capitalistique (total actifs/CA) indique le nombre d’actifs ( =moyens de

fonctionnement) nécessaire à l’entreprise pour dégager un CA et être compétiteur sur le

marché.

-Une forte intensité capitalistique signifie que l’entreprise a besoin d’un grand nombre

d’actifs pour générer un revenu. Une faible intensité capitalistique signifie que l’entreprise

possède un business model nécessitant peu de ressources pour produire (la grande

distribution), à l’inverse d’une entreprise nécessitant de nombreux actifs, telle que dans

l’industrie lourde (chantier navale).

L’intensité est différente dons selon le secteur d’activité et son calcul est le suivant :

(immo brute + BFR) / CA ht

-Après avoir défini cette notion, nous pouvons nous interroger sur les risques économiques

et financiers que peut entrainer cette intensité capitalistique sur l’entreprise.

I – RISQUE ECO :

1 ) Choix investissement :

Selon le secteur d’activité de l’entreprise, lorsqu’elle décide d’investir (investissement de

production) elle doit impérativement procéder à un choix sur l’investissement à faire

* le plus rentable

* correspondant le plus au marché (demande du moment à venir)

* tenir compte du degré d’obsolescence du matériel existant.

L’entreprise se doit de rester compétitive face à la concurrence et si possible anticiper les

besoins.

Risque de conjoncture pouvant impacter la pérennité de l’entreprise : si nouvel

investissement ne rencontre pas succès escompté, peut être modifié ou retiré, et

l’investissement réalisé devenir sans objet pour tout ou partie.

2 ) La conjoncture :

Risque sur la Croissance de la rentabilité insuffisante voir négative créant un déséquilibre

entre charge et produit d’exploitation allant même jusqu’au dépôt de bilan :

- nouvel investissement à mauvais escient ou inadapté entrainant aucun effet sur CA mais

sur charges uniquement entrainant un déséquilibre entre charges et produits d’exploitation.

- sous emploi immo face à nouveaux investissement : sous utilisation entrainent un manque

de profit dégager et qui ne couvre pas le cout investi

- sous estimation de la capacité d’adaptation des homme aux machines : retard dans le

développement du CA et de la renta attendus.

- sous estimation des délais : retard de livraison avec risque de perte de clients

II – RISQUE FINANCIER :

1 ) Besoin de marge :

*Risque grave d’exploitation à l’entreprise, si sur longue période, une entreprise augmente

son intensité de capital sans améliorer son EBE et sans bénéficier de l’effet de levier (qui

décrit influence de l’endettement sur la renta de l’entreprise quand le rendement attendu

de l’activité eco est supérieur au taux d’intérêt exigé par les prêteurs.

A une intensité capitalistique forte doit correspondre un ratio EBE/CA plutôt élevé, de

manière à ce que l’entreprise finance sur son activité tous les besoins nécessaires à

maintenir et développer les efforts de R et D, son outil de production et rémunérer ses

capitaux.

Cela se combine avec la marge industrielle. Plus une entreprise à une IK élevée, plus elle doit

dégager une marge industrielle importante.

Le retour sur investissement (ROI = résultat d’exploitation / (actifs immo + BFR)) sera

également recherché afin de préserver la confiance des actionnaires et de la Banque. Mais

aussi, de conforter le chef d’entreprise dans sa décision d’investir.

2 ) Choix de financement :

Les besoins de capitaux permanents peuvent être satisfait par plusieurs moyens allant de

l’apport en capitaux à l’autofinancement et l’endettement bancaire.

Dans un contexte de mutation technologique et de concurrence, voir de crise économique,

la création, l’extension ou la modernisation des outils de production passe par un

financement sain.

Actif stable + BFR = Ressources stables

Le financement doit être un subtil dosage des ressources internes et externes en capital qui

doit maintenir le niveau permanent nécessaire aux différentes phases de développement de

l’entreprise.

Conclusion :

Toutes entreprises a besoin d’investissement plus ou moins important pour pourvoir

produire et pourvoir vivre. Il serait judicieux de s’interroger sur les modes de financement

plébiscités à ce jour par les entreprises : financement classique ou au contraire nouveau

mode de financent accessible via des jeux de montage fiscaux et comptables : LBO (holding),

FINTECH, crowfunding....

Frédérique

Messages : 7
Date d'inscription : 18/01/2016

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